Recherches halieutiques :Le Maroc à la rescousse du Libéria.

Recherches halieutiques :Le Maroc à la rescousse du Libéria.

Moment historique pour le Liberia avec le début d’une mission cruciale d’évaluation scientifique des stocks de poissons dans ses eaux territoriales par un navire de recherche marocain.

Le navire de recherche ultramoderne du gouvernement marocain a été officiellement commissionné pour réaliser une évaluation des stocks sur 14 jours dans les neuf comtés côtiers du Liberia, débutant par Grand Cape Mount le vendredi 26 janvier 2024.

La cérémonie de lancement du navire s’est déroulée, ce vendredi 26 janvier 2024, au quai des mines de Bong, à proximité du port franc de Monrovia, sur l’île de Bushrod.

Elle marque une étape cruciale dans les efforts du Liberia pour collecter les données nécessaires sur les ressources marines et assurer une gestion durable de ces précieuses ressources.

« Cette campagne est d’une importance vitale pour la préservation et la gestion durable des précieuses ressources marines de ce pays. Cette initiative remarquable, conforme aux dispositions de la Convention de notre organisation régionale commune, la COMHAFAT, a été rendue possible grâce à la générosité des autorités marocaines, qui ont mis à disposition leur tout nouveau navire de recherche » a déclaré Abdelhouaed BENABBOU, secrétaire exécutif de la La Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les États Africains Riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT).

L’initiative conjointe entre le Liberia et le Maroc témoigne de la coopération Sud-Sud et de l’engagement envers la préservation des océans pour les générations futures. C’est une avancée significative vers une pêche responsable et une gestion éclairée des ressources marines.

« Cette collaboration Sud-Sud offre une véritable opportunité de célébrer la coopération régionale en matière de pêches dans la préservation des ressources marines. Le Liberia, en tant que nation côtière, possède une richesse marine considérable qui joue un rôle économique essentiel. Cependant, cette richesse est menacée par la surpêche, nécessitant une responsabilité nationale pour inverser cette tendance », a-t-il relevé .

L’absence de données scientifiques a affecté la performance du secteur des pêches au Libéria au fil des ans, selon Emma Metieh Glassco, directrice générale de l’Autorité nationale des pêches et de l’aquaculture du Liberia (NaFAA).

Elle a insisté sur l’importance cruciale des données dans la gestion des pêches et leur rôle essentiel dans la détermination des meilleures approches de gestion.

Pour elle, les données sont indispensables pour éclairer les décisions de gestion et attirer des investissements potentiels.

« La gestion durable de nos pêcheries maritimes commence par l’acquisition de meilleures connaissances sur l’état de nos ressources, leurs potentiels de capture et la variabilité de l’environnement marin », a reconnu Sidi Tiémoko TOURÉ, ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques.

« Nos politiques doivent être basées sur une recherche halieutique efficace et dynamique, un objectif prioritaire pour établir des stratégies viables de pérennisation des ressources halieutiques de nos pays » a-t-il souligné avant de saluer «l’initiative de coopération entre le Royaume du Maroc et la République du Libéria, un exemple de partenariat Sud-Sud à imiter et à promouvoir » .

Pour lui, « l’évaluation des stocks du Libéria avec le soutien de la recherche halieutique marocaine doit inspirer d’autres pays dans le besoin ».

De son coté, le ministre de l’Agriculture, des Pêches Maritimes, du Développement Rural, de l’Eau et des Forêts du Maroc a rappelé l’appel, du Roi du Royaume du Maroc, au développement d’une économie maritime intégrée pour explorer étendue des ressources naturelles en mer. Cette économie intégrée doit reposer sur des investissements continus dans le secteur de la pêche maritime.

Article de médiatogo.info.

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