Commémoration 30 ans du génocide à Kigali:Un génocide des Rwandais,éviter le piège de KAGAME(Tribune de l’assistant Nzila faculté sciences politiques)

Commémoration 30 ans du génocide à Kigali:Un génocide des Rwandais,éviter le piège de KAGAME(Tribune de l’assistant Nzila faculté sciences politiques)

C’était le 7 Avril 1994 qu’une rivière de sang a commencé à couvrir de sang le Rwanda,date qui marque le début du génocide des non seulement des Tutsis mais des hutus ,ayant emporté en quelques semaines plus de 800 000 Rwandais.Comme au Rwanda on parle de « kwibuka » sorti du terme « Ibuka »signifiant en kinyarwanda « souviens-toi » terme employé pour se souvenir de ce triste événement,l’heure est venue de bien se souvenir pour une vraie réconciliation des générations actuelles et futures car tous leurs ancêtres ont été affectés par ce génocide dont les plaies ont du mal à se cicatricer tant qu’elles ne sont pas bien soignées.

En prévision de la commémoration des 30 ans de ce triste événement ,plusieurs chefs d’états et personnalités du monde sont arrivés à Kigali,capitale du Rwanda.

Un génocide unilatéral

En célébrant le génocide des rwandais et non des Tutsi, les Chefs d’Etats qui se rendent souvent à Kigali auraient cette fois-ci demandé qu’on commémore la mort de deux de leurs anciens collègues à savoir Juvenal HABYARIMANA, alors Président du Rwanda et Cyprien NTARYAMIRA, Président du Burundi qui ne venait que de passer deux mois au pouvoir car élu en février et assassiné en Avril, précisément le 6 Avril 1994.

Ces deux Chefs d’Etats ont été assassinés par les Forces Patriotiques Rwandaises(FPR) dirigées par Paul KAGAME. Tous les rapports des experts régionaux et internationaux l’ont prouvés.

Si le monde devait être équitable pour rétablir l’histoire et panser ces plaies, les photos des deux Chefs d’ Etats assassinés le 06 avril 1994 devront être affichées dans le musée du génocide tant visité et dans les rues de Kigali.

Et comme toutes les communautés du Rwanda ont été touchées dont les deux chefs d’ Etats d’ethnie HUTU, le monde devra cesser de parler de génocide des TUTSI mais du génocide des Rwandais.

La stigmatisation d’une seule ethnie TUTSI alors que le massacre à grande echelle a visé aussi les HUTU qui représentent 85% de la population rwandaise, apparaît aux yeux de nombreux observateurs avertis comme un piège tendu par Paul KAGAME pour attiser la haine entre les deux communautés: l’une étant perçue comme victime et l’autre comme bourreau et se basant sur la ferme décision adoptée par l’humanité de ne plus jamais revivre ce crime,il se conforte dans cette position et jouit de tous les soutiens y afférents.

Quand les Chefs d’ Etats et des Gouvernements mieux le monde entier se font ainsi piéger, cela pousse la communauté internationale à semer davantage la haine au sein des populations HUTU et TUTSI vivant au Rwanda et ailleurs.

Et pour cela, KAGAME se sert de cette compassion arrachée en se présentant comme seul défenseur des TUTSI alors qu’en réalité il est le destructeur de la cohabitation entre les deux ethnies .

La République Démocratique du Congo,des Millions des morts

Pourquoi cette cécité internationale qui reste silencieuse sur le génocide que Paul KAGAME est en train de perpétrer de l’autre côté de sa frontière, en RDC depuis 1996 à ce jour?

En effet, lorsque le Monde sera juste, on exigera qu’à chaque célébration du génocide des Rwandais le 6 et 7 avril de chaque année, les deux images des Présidents HABYARIMANA et NTARYAMIRA fassent l’objet des consternation des hôtes de KIGALI,car leur assassinat demeure l’un des éléments déclencheurs de ce génocide des Rwandais.

Le contraire n’est qu’une célébration piégée qui exacerbe la haine entre HUTU et TUTSI, ce qui du reste est à l’origine de la transposition du conflit HUTU-TUTSI en RDC et partout dans me monde.
Que le monde se ravise !

Halte à la haine, faisons tout pour que la cohésion sociale règne au Rwanda et que la RDC cesse d’être la victime expiatoire d’un génocide abject de 1994 perpétré par les Rwandais entre eux, loin d’une main quelconque d’un seul congolais dont la population ce jour en paie les frais.

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