Débat sur le changement de la constitution :le Grand oral inaudible d’Augustin KABUYA.
C’est depuis un temps que les langues se délient pour évoquer une éventuelle révision de la constitution en vigueur en République Démocratique du Congo,oeuvre du référendum organisé après les années de conflits au pays de Lumumba.
C’est en ce moment que le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin KABUYA s’illustre en livrant sa lecture face à un point de vue émis par quelques congolais de la Diaspora.
Lui d’affirmer :“Je vois les débats engagés dans tous les sens, engagés avec la mauvaise foi, engagés avec les intentions de désorienter notre peuple”. Le président Félix Tshisekedi ,tout le monde le sait, c’est le président le mieux aimé par cette population. “Personne ne peut me dire le contraire. Le président a écouté les Congolais. Vous allez interdire au président de ne pas répondre à ses compatriotes ? Nous sommes dans quel monde ? Ça ne s’explique pas”, s’interroge Augustin Kabuya sur le compte X du confrère Freddy Tshiyoyo.
Soulignant l’importance de la constitution pour tous les Congolais, Kabuya a insisté sur le fait que même la diaspora congolaise devrait pouvoir exprimer son opinion sur toute modification éventuelle.
“La Constitution c’est pour les Congolais. Les Congolais de la diaspora eux-mêmes s’expriment sur la constitution. Vous allez interdire, empêcher les Congolais de ne plus émettre leurs points de vue sur leur propre constitution ?”, explique-t-il.
Il a condamné toute forme d’exclusion politique, soulignant que le président représente l’ensemble du peuple congolais, sans distinction. “On doit bannir cette politique d’exclusion. Le Chef de l’État est le président de tous les Congolais”, souligne-t-il.
Un analyste politique de rétorquer en affirmant qu’Augustin KABUYA a souvenance de la parole émise par le chef de l’état Félix Antoine TSHISEKEDI où il refusait cette volonté à peine voilée de vouloir faire de lui un Dictateur.
On se souviendra qu’au stade des martyrs lors de son investiture,tout le monde dont son père spirituel le pasteur Roland Dallo évoquait le fait que c’était le dernier mandat du chef de l’état Félix Antoine TSHISEKEDI,pour lequel il y’avait beaucoup d attentes.
De toute manière,on garde en souvenir la réaction de la population congolaise quant à toute tentative de toucher à des articles de la constitution qui frisent une idée de pérennisation du pouvoir en dehors des textes verrouillés dans l’esprit et la lettre.
Rédaction