Genocost : Quid de la responsabilité des congolais eux mêmes ?

Genocost : Quid de la responsabilité des congolais eux mêmes ?

Presque tous les chefs lieux de la République Démocratique du Congo ont commémoré hier le Genocost comme chaque 2 Août,date devenue mémorable pour le pays, car elle marque un tournant décisif dans le chef de tout congolais.Une journée de commémoration en souvenir de tous ceux que la République a perdu dans la longue histoire de violence.Ca s’appelle le « Genocost »,le génocide pour des gains économiques, combinaison de Génocide et coût.

La ville de Kisangani,ville martyre où se sont battues les armées Rwandaises et Ougandaises,est le symbole de cette commémoration, d’ailleurs la chef du gouvernement, Judith SUMINWA TULUKA a représenté le chef de l’État en présidant cette importante cérémonie mémorielle.

Mais dans l’opinion, plusieurs questions restent sans réponses par rapport au rôle joué par les filles et fils du pays de LUMUMBA pour servir de patins à tous ces vautours financiers, voisins ou membres de la communauté des puissances qui ont marché sur les corps inertes de nos compatriotes afin d’ obtenir des gains économiques relatifs à l’exploitation des richesses congolaises.

Beaucoup ont pris les armes à raison ou à tort en formant ou intégrant une rébellion afin de s’opposer au pouvoir en place à Kinshasa.

La guerre ayant accusé des failles,le Dialogue inter congolais de Sun city a été le point culminant qui a réunifié le pays et mis fin à la guerre.Une sorte de béatification de toutes les composantes car le vrai travail,celui de la responsabilité des crimes et actes ignobles commis n’a pas été fait correctement via une justice responsable.

Seuls les occidentaux ont pu réagir à travers la Cour Pénale Internationale pour sanctionner ceux qui pouvaient l’être.Au niveau national ,aucune initiative d’envergure,même le rapport Mapping est l’œuvre des occidentaux et non congolaise.

Dans l’opinion plusieurs noms des politiciens et militaires ont été cités comme pris pour responsables de ces massacres mais aujourd’hui devenus victimes en s’affichant comme telles au rang de député national, député provincial, sénateur,membres du gouvernement ou simplement dignitaires au regard des fonctions occupées dans le passé.

Aucune action judiciaire réparatrice au niveau local, quelques mauvais souvenirs apparaissent comme ceux de Kisangani,une dame de a fait couler des larmes sur les joues de certains membres du gouvernement face au témoignage d’une survivante de la guerre de six jours,d’autres massacres sont ceux de Makobola dans la province du Sud Kivu,Kasika attribués au Rcd/Goma et autres lieux funèbres.Mudzipela aussi dans la province de l’Ituri,un des rescapés d’écrire : » j’allais être la 49 ème victime mais Dieu m’a fait grâce, chaque fois que je passe devant ce panneau je m’incline toujours. »

Il évoque un panneau qui épingle la responsabilité du Rcd/kml dans la commission des massacres à Mudzi pela, dans la ville de Bunia, province de l’Ituri.Allégations balayées d’un revers de la main par d’autres témoins qui eux affirment qu’à cette date là,le Rcd/KML n’avait pas le contrôle de cette entité qui était plutôt sous le contrôle de l’Upc.

Que des versions aussi concordantes que contraires mais seule une vraie justice au niveau national d’abord peut réparer l’histoire et faire repartir la République Démocratique du Congo sur des bases solides.Un arguments qu’avancent plusieurs observateurs de la vie nationale.

Bravo Zulu

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