Ogefrem :Sama Lukonde dispose de 3 jours pour sauver la maison.
Elle ne connait point de repos, la saga qui alimente la chronique à l’Office de gestion du fret multimodal,OGEFREM.
L’application de l’état de droit est en danger à l’OGEFREM où règne la loi de la force en lieu et place de la force de la loi. Le premier ministre Sama Lukonde appelé à sauver l’état de droit endéans 3 jours face à son ministre des transports qui, faute de rencontrer les moyens de droit soulevés par le conseil d’administration, privilégie les intérêts de son organisation politique par son opposition faite en date du 16 août 2023 couplé d’un rapport au 1er ministre contre la décision du conseil d’administration de l’Ogefrem qui avait constaté la fin du mandat de kazumba et la vacance subséquente créée à l’Ogefrem suite à sa nomination par ordonnance du chef de l’État en qualité d’administrateur à Congo Airways.
Le premier ministre dispose d’un délai de 15 jours selon l’article 29 de la loi sur les établissements publics pour approuver par le silence ou rejeter la dite opposition, il lui reste 3 jours pour se prononcer. Selon le professeur Mpiana, un expert du droit administratif. le ministre des transports ne devrait même pas se prononcer sur cette question car il est en conflit d’intérêts interdit par l’article 11 du décret loi portant code de conduite de l’agent public du fait que kazumba est du même parti politique que lui . Il renchérit en disant que l’argumentaire du ministre de transport est faux car la loi interdit le cumul des mandats, que kazumba soit à Congo Airways pour le compte de l’Ogefrem ou à titre personnel, dés l’instant où il est nommé par ordonnance, il est revêtu de la qualité de mandataire public, par conséquent il tombe sous le coup de cumul des mandats qui est une des modalités de la fin de mandat.
la logique du ministre ne se justifie ni ne s’explique du fait que toutes les personnes morales actionnaires à Congo Airways n’ont pas vu tous leurs dg être nommés au sein du conseil d’administration de Congo Airways, donc c’est à tort que le ministre pense ainsi et même si ce serait le cas nul n’est au dessus de la loi car le cas de cumul des mandats est prohibé par l’état de droit. Il appartient au 1er ministre de faire respecter l’état de droit au risque de créer un précédent fâcheux.
Rédaction