Affaire Assassinat Chérubin Okende,un général major »belge » des Fardc dans le radar de la Justice Belge.
Il s’agit du général Christian Ndaywel, l’actuel patron des renseignements militaires des forces armées de la République Démocratique du Congo qui a été nommément cité par l’avocat Belge, Maître Alexis Deswaef. Récemment engagé par la famille de l’ancien Ministre des transports, Cherubin Okende, lâchement abattu le 13 juillet 2023.
Cet avocat Belge, spécialiste des questions des droits humains a au cours d’une conférence de presse organisée à Bruxelles, avancé les raisons qui autorisent la Justice Belge à poursuivre le général Christian Ndaywel à partir du sol Belge. Il a évoqué la nationalité, selon cet avocat,du chef de l’ex Demiap, acquis en 2005 , faisant de lui ,un citoyen Belge.
« J’ai vérifié, il est toujours Belge. S’il renonce aujourd’hui, il sera toujours justiciable parce qu’on tiendra compte du moment des faits. L’extradition est du domaine du possible, » a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les enquêtes effectuées dernièrement pour déterminer les vrais assassins de Chérubin Okende, le nouvel avocat recruté par la famille a confirmé que les résultats n’ont jamais été divulgués.
« Les résultats de l’autopsie effectuées en août dernier sur le corps de Chérubin Okende sont visiblement un secret d’État » a indiqué l’avocat Belge.
Malgré tous ses différents contours, Maître Alexis Deswaef rassure qu’il va accéder aux premiers éléments de l’enquête grâce à une experte Belge qui a participé à l’autopsie à Kinshasa et que ses conclusions seront versées dans le dossier.
Pendant ce temps à Kinshasa, le seul procès ouvert sur l’assassinat de Chérubin Okende est celui du Journaliste Stanis Bujakera poursuivi pour Faux en écriture, propagation de faux bruits, transmission des messages erronés et contraires à la loi.
Dans l’affaire Chérubin Okende, Stanis Bujakera est accusé d’avoir publié dans Jeune Afrique une note de l’agence nationale de renseignement, ANR culpabilisant le service des renseignements dans l’assassinat de Chérubin Okende bien que les autorités congolaises aient démenti l’existence du document. En solidarité professionnelle, plusieurs professionnels des médias congolais s’interrogent comment leur confère peut être tenu responsable pour un article qui n’a signé bien qu’il soit correspondant de Jeune Afrique en RDC, encore qu’il n’est pas le seul correspondant.
JL