Bujakera en Prison, mesure comminatoire, la Liberté de la Presse écorchée.

Bujakera en Prison, mesure comminatoire, la Liberté de la Presse écorchée.

C’est un véritable chassé-croisé des correspondances de déclarations adressées à différent niveau hiérarchique pour exiger la libération sans condition du journaliste Stanis Bujakera Tshiamala.

La dernière correspondance faisant date, touche le plus haut sommet de la République, celle ci est destinée au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo avec comme objet « Violation grave de la liberté de la presse, arrestation arbitraire et détention illégale d’un journaliste en plein exercice de sa profession ». Elle est signée Organisation Professionnelle des Journalistes via le collectif d’Avocats.

Dans la copie de la correspondance parvenue à la rédaction de lengonyalengi.net, les organisations Professionnelle des Journalistes ont rappelé au Président de la République les irrégularités constatées dans l’arrestation le vendredi 08 septembre 2023 à l’aéroport de N’djili de Stanis Bujakera, Directeur de publication adjoint de « Actualité.cd », correspondant de « Jeune Afrique » et de « Reuters ».

Les Organisation des Journalistes crient à la violation de la Constitution et le code Pénal ordinaire qui établissent les principes de la présomption d’innocence et de la responsabilité pénale individuelle.

« Selon les informations en notre possession, notre Confrère a été entendu à l’Inspection provinciale de la Police par une Commission ainsi que par le Parquet de Grande Instance de Gombe au sujet d’un rapport qu’il aurait disséminé dans les réseaux sociaux, faisant état des circonstances du décès de Monsieur Chérubin OKENDE. Nous attirons Votre bienveillante attention sur le fait que Monsieur Stanislas Bujakera Tshiamala n’est ni signataire, ni auteur de l’article incriminé surtout qu’en pareil cas c’est l’organe de presse, à travers son directeur de publication qui en endosse la pleine responsabilité conformément à la législation en vigueur; Il n’en a nullement fait usage dans le cadre de sa profession, contrairement, d’ailleurs, aux allégations qui tendent à affirmer que l’article publié par « Jeune Afrique » serait son œuvre. » insiste-t-il ».

Face à ces multiples griefs dans la procédure d’arrestation du Journaliste Stanis Bujakera, les organisation Professionnelle des Journalistes prient au Président de République « d’ordonner la remise en liberté pure et simple de notre confrère Stanis Bujakera qui, du reste, n’a rien à se reprocher dans cette affaire qui semble n’être qu’une machination dédiée au musèlement de la presse dans ce pays où vous vous évertuez à consolider les acquis de la démocratie. Ecrivent elles au Président.

Espérant avoir gain de cause dans cette affaire où le confrère est privé de sa liberté depuis 7 jours.

J.L

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