Certification de la fraude électorale : la Cour Constitutionnelle est prête pour le service après vente (O. Kamitatu)

Certification de la fraude électorale : la Cour Constitutionnelle est prête pour le service après vente (O. Kamitatu)

L’opposition politique congolaise conduite par Ensemble pour République de Moïse Katumbi n’entend pas emprunter les voies légales pour contester les résultats des élections du 20 décembre 2023, comme l’a suggéré le Vice Premier Ministre, Ministre de l’intérieur et sécurité à la réponse interdisant la marche des opposants ce mercredi 27 décembre à Kinshasa.

Dans ses déclarations, le porte parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu recommande plutôt aux congolais l’application de l’article 64 de la constitution si la CENI s’entête à ne pas annuler les élections du 20 décembre 2023.

« En ma qualité de porte parole du Président Moise Katumbi, j’entends porter à la connaissance de tout un chacun la clarification suivante après les élections, les escalades les plus chèred et les plus frauduleuses jamais organisées en République Démocratique du Congo, on entend à travers des déclarations et des communiqués, des appels invitant les candidats qui contestent les résultats de cette tricherie à recourir aux voies légales et à la Cour Constitutionnelle », lance Olivier Kamitatu.

Pour ce proche de Moïse Katumbi, pour se maintenir au pouvoir le régime a mis en place une structure officielle de fraude allant de la CENI à la Cour Constitutionnelle.

Voici comment Olivier Kamitatu présente l’actuelle Cour Constitutionnelle et ses animateurs.

La Cour Constitutionnelle est donc le dernier maillon de l’axe du mal et constitue le prolongement de la machine mise en place par le régime pour son maintien au pouvoir.

« La Cour Constitutionnelle ne pourra que consacrer la fraude orchestrée en amont. Recourir à elle lui permettra de blanchir la fraude de Monsieur Kadima et de jouer pleinement son rôle de l’axe du mal contre les vraies élections », indique Olivier Kamitatu.

Il confirme en suite que Monsieur Denis Kadima a planifié et organisé un chaos qui ne pourra jamais être annulé par la Cour Constitutionnelle déjà trop décriée dans son fonctionnement et surtout pour son président.

« Tout le monde sait très bien que Monsieur Denis Kadima est l’auteur principal de ce chaos certainement téléguidé par les bénéficiaires, » regrette le porte parole de Moïse Katumbi.

Dans sa réaction il s’est également posé plusieurs questions sur les attributions de la commission créée par la CENI chargée d’enregistrer les dénominations, investiguer, sanctionner et même annuler certains scrutin. A ce sujet Olivier Kamitatu Crie à l’hypocrisie.

 » Comment raisonnablement peut-on espérer que la CENI où Monsieur Kadima mène une enquête objective? La CENI va se transformer en témoin ou en mission d’observation ? » S’interroge Olivier Kamitatu qui appelle à l’annulation totale des élections du 20 décembre 2023.

Le porte parole de Moïse Katumbi lance un appel collectif à tous les congolais pour dénoncer la fraude électorale.

« Il ya une impérieuse nécessité pour tout le monde de continuer à démontrer toute la fraude qui discrédite foncièrement ce processus mafieux qui n’aura été qu’un gouffre financier plus d’un milliard 200 millions de dollars Américains divertis entre copains », a-t-il rappelé.

Ensemble pour la République n’a pas confiance en la Cour Constitutionnelle, selon Olivier Kamitatu, que pouvons-nous attendre d’elle si l’on sait que son président a félicité la CENI pour la qualité du travail abattu?

Le porte parole de Moïse Katumbi pense que le juge a déjà donné son opinion pour assurer la victoire au Candidat numéro 20.

Il conclut en disant :

« Un juge qui a déjà donné son opinion ne peut même plus connaître d’une affaire que ce soit en contentieux des résultats que ce soit en inconstitutionnalité pour toute affaire impliquant la CENI, qu’il a déjà félicité », insiste-t-il.

Avant d’indiquer que :

« En réalité il ne nous reste que l’article 64 qui fait obligation à toutes congolaises et à tous les congolais de faire échec à toute tentative illégale de prise de pouvoir », lance Olivier Kamitatu.

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