Face au Poison de la Ceni, Moïse Katumbi insiste sur l’antidote Cenco-Ecc

Face au Poison de la Ceni, Moïse Katumbi insiste sur l’antidote Cenco-Ecc

«Aux aveux sur les cas de fraudes électorales avec la manipulation des machines à voter détenues par les candidats de l’Union sacrée» c’est ainsi qu’on pourrait résumer la correspondance de Moïse Katumbi au sujets des contours relatifs aux élections.

Dans une déclaration politique publiée dimanche dans la soirée,le Président de Ensemble pour la République, Katumbi Chapwe s’étonne que la CENI, au lieu de se conformer à la recommandation de la Cenco et l’Ecc liée à la mise en place d’une Commission d’enquête indépendante et mixte en vue de faire la lumière sur la fraude électorale, se précipite, par son communiqué du 05 janvier 2024, à annuler les élections dans certaines circonscriptions, les suffrages obtenus par certains candidats et affirme qu’elle continuera à enregistrer les dénonciations notamment sur la détention illégale des dispositifs électroniques de vote.

sur son compte X,le tabloïd Africanews d’ecrire que le candidat #3 est d’avis que cette décision précipitée de la CENI constitue une fuite en avant qui ne remplacera jamais la création de la commission indépendante et mixte recommandée par la MOE CENCO-ECC dont le rapport pourrait constituer un préalable pour une acceptation de ces scrutins par les différentes parties prenantes.

En plus d’être une fuite en avant, le communiqué de la CENI est un grave aveu des irrégularités dénoncées qui vont jusqu’à la détention illégale du matériel de vote électronique par les candidats de la majorité.

Katumbi ajoute que ces cas qui sont très nombreux ne peuvent qu’affecter inéluctablement aussi les élections présidentielles, qui doivent donc aussi être annulées si l’on sait qu’il n’y avait qu’un seul bulletin pour tous les quatre scrutins (présidentiel, législatif, provincial et municipal) et si l’on considère que la CENI a même déclaré dans son communiqué qu’elle continue à enregistrer les dénonciations.

«La CENI, propriétaire du matériel retrouvé entre les mains de plusieurs candidats de la majorité et responsable du chaos électoral décrié, ne pourrait jamais se muer en instance d’investigations», assène le candidat, se demandant comment un coupable peut être retenu comme juge et appelant une fois de plus à l’annulation de ces simulacres d’élections.

Tous ces éléments ne sont pas de nature à laver la crédibilité de la commission électorale nationale indépendante.

Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *