Identification de la Population :Des soupçons d’opacité semblent trouver refuge dans 3 conteneurs.
C’est depuis le 30 juin 2023 que l’opinion publique a vu le chef de l’état Félix Antoine TSHISEKEDI réceptionner une carte d’identité au ministère de l’intérieur dont il demeure à ce jour,le seul détenteur sur plusieurs dizaines des millions d’âmes Congolaises.l’office national d’identification de la population (ONIP)n’a pu assurer une continuité par la suite.
Après,il apparaît dans les couloirs que le dossier/contrat relatif à l’opération d’identification de la population est passée entre les mains du Malien Samba Batshily avec pour conséquence financière une hausse allant de 300 millions à 1 milliard 852 mille 870 usd.A signaler que le même homme est le patron ayant fait la Une de plusieurs articles dans Jeune Afrique comme l’homme à la tête du consortium ADS à multiples projets en RDC sont le fameux dossier de lampadaires,avec sa filiale SELEKTRA RDC.
Neuf mois après, mercredi 20 Mars 2024 ,on remarque l’arrivée de ce qui est présenté comme le premier lot des conteneurs dédiés à cette opération de délivrance en masse des cartes d’identité pour les 24 communes de Kinshasa.Toutes les opérations devant s’y dérouler avec les machines.
Seulement le bémol demeure dans le fait que l’opération d’identification dans son volet infrastructures estimé à 121 millions de usd, à en croire l’offre commerciale de Afritech Idemia devrait construire plusieurs infrastructures y relatives mais à ce jour,le port de l’Onatra n’enregistre que 3 conteneurs dont un est calfeutré dans des autocollants et autres mentions comme coup de communication.Au vu de plusieurs experts ces conteneurs ont connu des aménagements ici à Kinshasa et ne sont jamais venus tels quels de l’étranger.
Est ce ce modele qui sera répandu dans toute la République Démocratique du Congo,dans des milieux les plus reculés faisant face aux multiples défis de transport et d’énergie électriques?
Avant cette incursion assez floue de Afritech/Idemia,l’ONIP avait pourtant bien planifié son déploiement dans les différents bureaux de l’état civil dans chaque commune avec pour objectif non seulement de viabiliser les bureaux communaux mais surtout de faire renaître les services de l’état civil et le bureau de la population.
Ceci est arrivé certainement dans les oreilles du gendarme financier de la République, l’Inspection Générale des Finances (IGF)qui a posé ses valises suite aux alertes relatives à la mauvaise gestion des fonds de ce projet.
L’avenir nous le dira,entre temps la rédaction de lengonyalengi.net poursuit ses investigations jusqu’à dépecer toutes les zones d’ombre de ce dossier aux allures budgétivores pour la République.
Rédaction