Katanga Mikuba charge l’UDPS  »forces du progrès » de préparer un chaos en RDC

Katanga Mikuba charge l’UDPS  »forces du progrès » de préparer un chaos en RDC

Dans son bi-mensuel intitulé  »UN PAS EN AVANT, DIX PAS EN ARRIERE : BOUCS ÉMISSAIRES, MASSACRES,
ENLEVEMENTS, EXILS FORCÉS, DESTRUCTIONS/DISTRACTIONS MECHANTES : LA
REPUBLIQUE S’ENGOUFFRE AU ROYAUME DES MORTS » le bimensuel Katanga Mikuba énumère une série d’abus enregistrés en République Démocratique du Congo et cite pour responsable l’UDPS à travers son groupe d’appui connu sous le nom de la Force du Progrès.

Katanga Mikuba a documenté plusieurs cas en illustrant la récente attaque de la résidence du Président Honoraire, Joseph Kabila Kabange.

« D’autres informations relatent un déni complet de tout l’événement, tantôt référencé comme un fait de hasard résultant de la rencontre de jeunes
badauds. Ces jeunes, eux-mêmes en revanche, s’identifient comme membres du tout puissant parti politique au
pouvoir, l’UDPS. Curieusement, comme dans une présentation théâtrale, la scène suivante couvre les heures matinales pendant lesquelles la police s’attaque à une fraction de la « Force du Progrès », révélant ainsi une contradiction flagrante : il s’agit bien d’une milice du parti au pouvoir, dont les pouvoirs dépassent toutes les institutions étatiques. En outre, lors d’un jugement expéditif, les membres de la Force du Progrès entonnent
l’hymne de leur parti politique tout en montrant un signe de victoire (confirmant ainsi leur identité politique et
de surcroit le commanditaire de leurs actions). Interrogés sur leurs origines familiales, certains balbutient. Ceux
qui articulent bien leur réponse mentionnent haut et fort qu’ils sont originaires de la même province que le
Président de la République. Quant à leur travail, aucune surprise : on entend notamment cette réponse : « Je suis militant de l’UDPS, je travaille dans la Force du Progrès et j’ai cinq enfants. » Pendant que toute la
République se plaint du manque de travail, l’UDPS aurait-elle résolu le problème pour ses militants en les
engageant au sein de la Force du Progrès et des structures des communicateurs et combattants de Limete ?
Aucun doute possible après ces révélations, » extrait du bi-mensuel Katanga Mikuba.

Katanga Mikuba s’interroge également sur les menaces à peine voilées contre les opposants, l’assassinat de certains d’entre eux, l’exil forcé et la clandestinité imposés à d’autres, l’emprisonnement et l’élimination de généraux originaires du Katanga, la mort de nombreux jeunes militants politiques, les pratiques inacceptables lors de la campagne électorale, des élections étalées sur une semaine, des machines à voter circulant entre les mains des membres d’un parti politique, l’imposition d’une majorité tribalo-ethnique au sommet de l’État, au Parlement et au Sénat, tout comme dans les gouvernements provinciaux, dans une indifférence générale.

Si ces lignes décrivent la catastrophe généralisée qui frappe le pays, avec des responsables clairement
identifiés, il est impératif que le Katanga élabore son propre récit, un récit digne, non larmoyant. Le
nouveau narratif Katangais doit s’imposer par sa clarté, l’exactitude des faits et des indicateurs, et surtout par un discours mobilisateur centré sur la survie de tout un peuple. Il est temps de raviver l’héritage des Pères Fondateurs, basé sur des valeurs éthiques solides, la fierté d’appartenir à une
même nation, la force du travail, et la maîtrise de la nature et de l’environnement, le tout orienté vers
un avenir meilleur. Dans ce moment crucial, ne rien dire, ne rien faire, ou refuser de s’aligner clairement aux côtés de son peuple serait une trahison impardonnable. Le Katanga doit être sauvé,
tout comme la République Démocratique du Congo, car le salut du pays viendra du Katanga. Méfions-nous des faux cadeaux, des pièges qui pourraient freiner l’émergence d’une nouvelle vision pour le Katanga et la République, ont-ils conclu.

Rédaction

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