MAGERWA du Rwanda s’enrichit,la Douane Congolaise s’appauvrit avec le concours des congolais.
Pendant que la République Démocratique du Congo fait face à plusieurs ambitions inavouées et démesurées du pouvoir voisin du Rwanda face à ses richesses.Dans la province du Sud Kivu, plusieurs témoignages attestent que des cas de fraude douanière se multiplient occasionnant un manque à gagner pour les services financiers de l’Etat Congoais.
De quoi s’agit-il ?
Bukavu,chef lieu de la province du sud Kivu voit enfiler depuis plusieurs années,le phénomène appelé « Mamans MAGERWA ».C’est cette pratique qui consiste à importer les marchandises avec l’aide de certains commissionnaires Rwandais,les dédouaner au Rwanda puisqu’étant la destination finale selon la commande, les entreposer dans ce pays et les faisant rentrer RDC de manière dépecer avec comme finalité, éviter de payer les services douaniers Congolais.
Selon le site d’informations mashariki basé au Sud Kivu.Cette pratique dénoncée déjà en Septembre 2023 par le célèbre opérateur économique Vanny Bishweka, PDG des Établissements éponymes, qui avait pourtant cédé gracieusement ses entrepôts en location à la DGDA, tarde à être éradiquée par les services de sécurités qui observent impuissamment ce spectacle désolant contre la RDC et son économie.
Notons d’ailleurs que ce phénomène « Mamans MAGERWA » était à la base de la rupture du contrat de location de l’entrepôt de Type B entre la DGDA et l’entrepreneur Congolais Vanny Bishweka l’année dernière rajouter le confrère.
En dépit de plusieurs efforts et plusieurs mesures prises par les autorités de la DGDA au Sud-Kivu depuis plusieurs années pour dénoncer cette pratique, plutôt que de s’arrêter, elle est en train de prendre de l’ampleur et des proportions inquiétantes.
Pourquoi Maman Magerwa?
Mamans MAGERWA est un conglomérat des femmes Congolaises dites « fortes » qui se substituent en importatrices et aux services de douane, qui collectent l’argent de certains grands importateurs connus de Bukavu et qui grâce à la complicité avec certains opérateurs économiques Rwandais importent des marchandises avec comme destination finale le Rwanda, alors que ces marchandises sont effectivement destinées à la RDC. Ces mêmes marchandises sont entreposées dans le Magasin général du Rwanda (MAGERWA), avant de rentrer en RDC en petits lots qui seront maintenant déclarées sous le regime simplifié à l’importation ( DSI); un régime qui ne fait rentrer absolument rien au trésor de la RDC.
C’est ainsi que depuis un certains temps, tous les grands importateurs connus au Sud-Kivu en général et à Bukavu en particulier n’importent plus des marchandises et ne se déclarent plus comme importateurs auprès des fisc, prétextant soit la mauvaise conjoncture du moment ou soit la guerre à l’Est du pays.
Un vrai manque à gagner pour des structures des recettes Congolaises dont la Direction Generale des des
Douanes et Accises,l’Office Congolais de Contrôle,l’ Office de Gestion du Fret Multimodal, Direction Générale des Impôts ,la DPMER, etc)
Ces mamans MAGERWA sont bien identifiables par par la Fédération des Entreprises du Congo au niveau de la province et utilisent leur puissance financière pour soudoyer certaines autorités Congolaises qui osent entraver leur business qui à leurs yeux ne comporte aucun risque pour le pays a conclu le confrère mashariki.
Selon notre source, cette même scène s’observe à grande échelle à Kamanyola, une autre porte d’entrée du Sud-Kivu.
Pour ceux qui observent cette scène de près, témoignent que ce phénomène enrichit énormément le Rwanda qui ces derniers jours a multiplié par trois sa capacité d’entreposage dans le MAGERWA ( Magasin généraldu Rwanda), pendant que dans la Province voisine de Kamembe ex Cyangungu, il n’existe pas de grands importateurs capable de remplir ces entrepôts de ce coin du Rwanda. Actuellement rapporte notre source, plusieurs gros hangars ont déjà été construits pour recevoir non pas les marchandises des Rwandais, mais celles des Congolais. Et pendant ce temps le seul entrepôt Congolais qui existait avait fermé ses portes car dépourvu d’importation.
La rédaction