Médias :La Croix que porte Stanislas Bujakera Tshiamala.

Médias :La Croix que porte Stanislas Bujakera Tshiamala.

Avec un demi million de followers sur Twitter, Stanislas Bujakera Tshiamala se révèle être le journaliste congolais le plus suivi et apprécié par les congolais sur le net et autres amoureux de l’actualité de la République Démocratique du Congo. Il jouit d’une notoriété sans faille au regard de l’exactitude des faits présentés ainsi que de la minutie de faits rapportés. Tous ces éléments réunis lui donnent une crédibilité sans faille.

Arrêté alors qu’il était à l’Aéroport international de N’djili et voulait embarquer pour Lubumbashi lorsque deux agents sont venus à sa rencontre pour l’arrêter. C’est ainsi que commencera son chemin de la croix pour la vérité et la liberté de la Presse en République Démocratique du Congo. Des nuits cauchemardesques au commissariat général de la Police Nationale Congolaise avant d’être transféré au parquet près le tribunal de Grande Instance de la Gombe.

La surprise du Soir

C’est l’émoi dans la ville le soir quand on apprend que le journaliste de jeune Afrique et rédacteur en chef adjoint de Actualité.cd est placé sous Mandat d’arrêt provisoire. Le chemin de la croix va se poursuivre seulement, cette fois ci, il devient carcéral. Selon des informations nous parvenues, il est accusé de propagation de faux bruits et de diffusion des fausses informations pour un article publié par Jeune Afrique mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’ancien ministre des transports et voies de communication Chérubin Okende. Et ce matin, nous apprenons qu’un troisième chef d’accusation s’ajoute sur cette liste, il s’agit de faux en écriture. Entre temps, son compte Twitter est supprimé on ne sait par qui, est ce un piratage ? surtout que ses téléphones sont entre les mains de ses geôliers depuis son arrestation.

La croix portée

Seulement la question que l’opinion se pose est celle de savoir pourquoi Stanislas Bujakera Tshiamala qui n’est pas l’auteur de l’article de
Jeune Afrique doit porter cette croix sur les accusations imputées pourtant à l’article. Autre chose apprise, on demande au confrère de désigner la personne qui aurait produit ce document au sein de l’agence nationale des renseignements. Pourquoi chercher le livreur d’un document qui est réputé être un un faux?

Beaucoup de questionnement qui jusque là n’ont pas des réponses mais poussent Stanislas Bujakera à porter cette croix ,de celui qui se bat pour des droits garantis dans la constitution, ceux liés à la liberté de la presse.

Somme toute, seule sa libération, exigée par l’opinion tant nationale qu’internationale allègera cette lourde charge que porte le vaillant confrère.

Bravo Zulu

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