Miguel Kashal voit une ARSP incubatrice des jeunes entrepreneurs pour une réussite dans le domaine de la sous traitance.
Toujours habillé de son costume particulier avec insigne de la République Démocratique du Congo au niveau de la poche gauche de sa veste.le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Miguel KASHAL KATEMB était aux côtés du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya pour le briefing hebdomadaire autour du thème « Accompagnement des entrepreneurs Congolais aux grands marchés de sous-traitance en République Démocratique du Congo.»
Miguel Kashal affirme vouloir donner des opportunités aux entreprises à capitaux majoritairement congolais, victimes de plusieurs circuits des appels d’offre qui leur étaient hermétiquement fermés.
les étrangers ne sont pas écartés pour la cause car selon la loi sur la sous traitance 49% leur est réservée alors que les nationaux auront 51%.
« Je pense que tout ce que nous faisons, nous le rendons à la population entrepreneuriale dans notre pays parce que c’est un combat que mène le Président de la République en faveur des nationaux afin de pouvoir relever les défis de tissu de notre économie. Vous avez vu qu’il y a des entreprises que nous avons enjoint aux sociétés principales de radier. Ce n’est pas l’ARSP qui a annulé, c’est l’ARSP qui a enjoint aux entreprises principales de suspendre ou d’annuler les contrats qui n’ont pas été conformes avec la loi sur la sous-traitance en République démocratique du Congo », a dit Miguel Kashal relayé par le site deskeco.
Et d’ajouter : « Ici l’objectif est que nous nous ne voulons pas que les congolais soient écartés parce que malgré que cette loi sur la sous-traitance a existé depuis 7 ou 8 ans, les congolais ont toujours été victimes de ce circuit fermé d’appels d’offres et le système de prête-nom, chose qu’il fallait changer. Parce que la loi sur la sous-traitance fait partie du contenu local. Et aujourd’hui tous les pays sont à la course à la montre sous le contenu local et tout le monde veut promouvoir l’entrepreneuriat local. »
les jeunes congolais créateurs d’emplois de ont donc la possibilité de capter des milliers de dollars que l’ARSP dégage dans les entreprises principalement minières.
« Ici chez nous en RDC, nous sommes au niveau de la sous traitance. Aux autres pays, c’est au niveau des entreprises principales(…) Il est vrai qu’on doit le reconnaître que nous sommes parmi les pays qui ont voté cette loi en retard, mais je pense que 2017 jusqu’aujourd’hui, nous travaillons d’arrache-pied pour avoir des résultats avec notre population et surtout notre jeunesse. Nos jeunes qui terminent des études et qui veulent être créateurs d’emplois, bois devons leur donner toutes ces occasions », a-t-il souligné.
Ministre de la Communication et Médias a corroboré les propos de Miguel Kashal n’excluant pas la présence des expatriés même si la majorité de parts doit revenir aux congolais.
« Dans la sous-traitance, nous voulons que la majorité revienne aux congolais, les autres expatriés sont aussi les bienvenus dans ce qui est réservé », a-t-il dit.
Il se dégage donc clairement que le processus gagnant gagnant est celui qui est poursuivi pour parvenir à un tableau reluisant dont seront bénéficiaires les jeunes entrepreneurs congolais appelés à saisir la balle au bond.
L’ ARSP un gendarme qui visiblement est loin de se laisser envahir par la fatigue.