Moisson abondante pour Julien Paluku au Burundi,le conseil des ministres prend acte .
Le ministre du commerce extérieur, Julien Paluku a pris part au conseil des ministres de vendredi dernier à la cité de l’Union africaine sous la présidence du chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi.le ministre a informé le gouvernement de la consolidation de la coopération commerciale entre la République démocratique du Congo et le Burundi, ponctuée par le lancement officiel depuis mercredi dernier du Régime commercial simplifié -RECOS entre les deux pays frères et membres du marché commun pour l’Afrique orientale et australe (Comesa).
Soixante-six produits sont concernés par le Recos qui vient désormais simplifier les procédures de dédouanement et la réduction du coût des transactions commerciales permettant ainsi aux petits commerçants transfrontaliers de bénéficier des droits de douane,mais aussi du passage rapide et clair.
Le Comesa qui , selon julien Paluku, contribue à faciliter le financement de grandes transactions réelles entre les pays membres de la région.le ministre qui a pris part au 17 ème business forum de cette organisation à Bujumbura, capitale du Burundi.
Il a fait bonne impression en s’exprimant sur la thématique agriculture avec l’impérieuse nécessité de développer des technologies et recherches scientifiques,disposer d’un programme commun pour les 21 pays au niveau de la zone Comesa.Pour le secteur minier, celui-ci constitue un pilier pour la relance économique de l’Afrique,tout en saluant les efforts des Présidents Félix-Antoine Tshisekedi et Hichilema, respectivement de la la République démocratique du Congo et de la Zambie qui paraissent comme champions de la création de la chaîne des valeurs et batteries des véhicules électriques pour développer cette filière.
Le ministère du commerce extérieur a plaidé pour la création des banques d’investissements et soutenu sur les pays africains sont appelés à amorcer leur propre développement en chassant les 3 « P » que sont la peur de commencer,la peur d’investir et la peur de prendre des crédits pour investir dans le secteur productif.Des idées qui ont suscité l’admiration des participants à ces assises de Bujumbura.
Bravo Zulu