Partage équitable des recettes du crédit carbone : l’Ogefrem doit avoir sa quote-part (Jean-cyrus Mirindi)
La commune de la Gombe ,au Nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo,a connu une ambiance électrique avec la marche de protestation des agents de l’administration du ministère de l’environnement et développement durable, réclamant un partage équitable des recettes découlant de la vente du crédit Événement qui a provoqué la sortie médiatique de Jean-cyrus Mirindi Batumike Nkuba, directeur et expert en fret immatériel de l’Office de gestion de fret multimodal (Ogefrem) ,qui comprend les réclamations des manifestants , estime qu’ autant les agents des services relevant du ministère ayant l’environnement dans ses attributions réclament un partage équitable des recettes résultat de la vente du crédit carbone à l’international, autant l’OGEFREM doit réclamer aussi sa quote-part chaque fois qu’il y a vente de ce produit marchand à l’international par la perception de ses commissions reconnues par les textes.
Cet expert demande à la ministre de l’environnement et développement durable de bien vouloir instruire ses services afin de déclarer chaque fois qu’il y a vente ou achat de notre crédit carbone comme mécanisme de compensation des services rendus par le parc forestier et tourbières de la RDC dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Il note que l’OGEFREM perçoit tous ses droits lorsqu’il s’agit de l’exportation des bois , il doit en être aussi cas , lorsqu’il s’agit de la vente du crédit carbone comme valeur ajoutée de l’arbre vivant et des tourbières permettant la séquestration des gaz à effet de serre.
Il demande au ministère de l’environnement de respecter la clé de répartition des recettes du crédit carbone, à tenir compte des dispositions légales en matière des produits relevant du commerce extérieur. Il souligne que le crédit carbone est un fret au même titre que n’importe quel fret bien que spécifique.jean-cyrus Mirindi souligne qu’il est de bon aloi ,de droit que l’OGEFREM perdant des revenus par la diminution sensible des exportations du bois en vue de maintenir le parc forestier pour lutter contre le réchauffement climatique, il est cohérent et indiscutable que l’OGEFREM perçoive aussi des recettes du crédit carbone pour compenser les pertes financières résultant de l’exportation du bois et d’autres produits agricoles en remplacement des tourbières.
Un débat intéressant qui va susciter beaucoup de réactions.
Rédaction