Crise Transport aérien en RDC: Superman, le seul espoir ?
Superman est un personnage des dessins animés américains, un super héro transposé beaucoup plus tard dans les films à succès. Il est pétri de pouvoirs dont le plus marquant est celui de voler à vive allure. Il peut aussi transporter dans les airs tout objet portable. De manière imagée, c’est la seule personne, qui saurait mettre un terme au calvaire que vivent les voyageurs aériens de la République Démocratique du Congo.
C’est un parcours du combattant, prendre un avion le jour de son choix en République Démocratique du Congo, seules deux compagnies desservent les lignes les plus prisées à savoir celles reliant l’ouest à l’Est du pays. Deux compagnies sont capables de s’y mettre, d’abord Fly CAA(La compagnie africaine d’aviation)puis Congo Airways, la compagnie étatique. Seulement, ces compagnies ne disposent pas d’appareils à même de satisfaire la demande de plus en plus forte, surtout avec la réduction du billet nageant autour de 220-230 usd.
Des vols retardés, annulés ou hachés, les voyageurs en voient de toutes les couleurs. les vols sont full, d’autres non programmés à cause des difficultés liées aux opérations aériennes, tous les maux sont réunis. les plus nantis préfèrent prendre des compagnies étrangères à savoir Ethiopian,Kenya Airways ou encore Rwandair (ceux préférant atterrir à Brazzaville pour traverser le fleuve et arriver à Kinshasa).
Seulement, il faut avoir plus d’un tour dans ses poches des billes dont l’aller-simple varie entre 450 usd , passant par 533 voire 558 jusqu’à déboucher sur 879 euros.
Des éléments qui devraient interpeler nos autorités gouvernementales en dotant la compagnie aérienne des aéronefs conséquents, donner des facilités aux privés pour non seulement en acheter plus mais surtout d’investir dans ce domaine avec un climat des affaires et un régime fiscal attrayants. Elle devient lointaine, cette époque où on opérait un choix multiple avant de choisir la compagnie qui vous plaise.
Pour l’heure, au regard de ce tableau chaotique, seul Superman, s’il existait, peut nous sortir de cette zone des turbulences.
Bravo Zulu !