L’Afrique face à la variole de la souveraineté  »Spox » :les exemples d’autres constitutions qui font démentir Félix Antoine TSHISEKEDI.

L’Afrique face à la variole de la souveraineté  »Spox » :les exemples d’autres constitutions qui font démentir Félix Antoine TSHISEKEDI.

La dernière sortie du chef de l’état congolais,Félix Antoine TSHISEKEDI à Lubumbashi a fait couler beaucoup d’encre et de salive, surtout dans son volet justifiant la nécessité de réviser ou changer la constitution au regard de l’article 217 qui selon lui cède dangereusement une partie de notre souveraineté aux pays voisins,donc à l’étranger.

Des déclarations qui ,selon plusieurs observateurs relèvent simplement de la pure et simple manipulation car le fait de céder une partie de notre souveraineté nationale au profit des intérêts intégrateurs de la région ne peut être compris comme une tare,dans la mesure où plusieurs constitutions en Afrique et des pays plus stables sur le plan sécuritaire,social et économique, que la République Démocratique du Congo comportent les mêmes dispositions.Un chercheur sur les réseaux sociaux a répertorié à titre exemplatif 10 pour faire démentir le chef de l’État congolaise :

  1. Sénégal :
    Article 96 : « La République du Sénégal peut conclure avec les États africains des accords d’association ou de communauté comportant abandon partiel de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine. »
  2. Burkina Faso :
    Article 145 : « Le Burkina Faso peut conclure des accords de communauté ou d’association comportant abandon partiel de souveraineté en vue de l’unité africaine. »
  3. Gabon :
    Article 116 : « La République Gabonaise peut conclure avec les États africains des accords d’association ou de communauté comportant abandon partiel de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine. »
  4. Togo :
    Article 144 : « La République Togolaise peut conclure des accords d’association ou de communauté comportant abandon partiel de souveraineté en vue de l’unité africaine. »
  5. Niger :
    Article 169 : « La République du Niger peut conclure des accords d’association ou de communauté comportant abandon partiel de souveraineté en vue de l’unité africaine. »
  6. Ghana :
    Article 73 : « Le Ghana est déterminé à promouvoir l’intégration africaine et coopérera dans le cadre de la politique étrangère pour atteindre cet objectif. »
  7. Mali :
    Article 116 : « La République du Mali peut conclure des accords avec tout État africain, en vue de réaliser l’unité africaine, impliquant l’abandon partiel de souveraineté. »
  8. Bénin :
    Article 145 : « La République du Bénin peut conclure des accords d’association ou de communauté comportant abandon partiel de souveraineté en vue de l’unité africaine. »
  9. Côte d’Ivoire :
    Article 155 : « La République de Côte d’Ivoire peut conclure avec les États africains des accords d’association ou de communauté comportant abandon partiel de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine. »
  10. Tchad :
    Article 222 : « La République du Tchad peut conclure avec les États africains des accords d’association ou de communauté comportant abandon partiel de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine. »

Somme toute,il apparaît que cette raison évoquée ne tient pas debout pour plusieurs analystes car les prescrits comme ceux de l’Ohada, disposent des mécanismes sécurisant et chaque état peut à sa volonté,se retirer de ces accords librement.

Bravo Zulu

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