Non verrouillage de l’article 220 de la constitution :la ruse émotionnelle du Prof pénaliste en droit Dieudonné Kaluba démasquée.
Intervenant à l’université de Mbuji-mayi lors d’une rencontre scientifique, le professeur Dieudonné Kaluba a affirmé que l’article 220 de la constitution verrouille d’autres dispositions mais ne se verrouille pas lui-même,donc il est révisable.
Ce qui n’a pas du tout laissé indifférent un chercheur en droit ayant requis l’anonymat qui répond en ces termes :
Faux et archifaux ! L’article 220 est verrouillé en vertu des règles de droit de l’immutabilité, d’in rem, de la tacite ou implicite, d’estoppel , de l’accessoire suit le principal et de la sécurité juridique. Il s’agit là d’une position tropicalisée et congolisée qui ne repose sur aucun fondement juridique ni jurisprudentiel moins encore sur la doctrine dominante, abondante et constante. C’est un raisonnement dolosif qui vise à consacrer une fraude à la constitution pour récidiver par rapport à la révision constitutionnelle de 2011 en vue de pénétrer dans le jardin constitutionnel interdit pour remettre le compteur à zéro intelligemment,par ruse pour donner un autre mandat à l’actuel chef de l’État par ses artifices. Ils sont constitutifs de la tentative de renversement du régime constitutionnel interdit par la constitution en son article 64. L’enjeu actuel en termes des dessous des cartes de ce débat constitutionnel de 2024 pour l’actuelle administration au pouvoir est la conservation du pouvoir comme il en était en 2011 où il y avait fraude à la constitution bien que sanctifiée par la cour constitutionnelle lors du contentieux présidentiel.
Chercheur en droit constitutionnel, ayant requis l’anonymat.
Le Professeur Dieudonné Kaluba a laissé beaucoup de plumes sur ce terrain,lui , pénaliste de surcroît qui s’est aventuré sur un terrain du droit constitutionnel alors que l’opinion garde en souvenance sa fameuse phrase sur »l’auteur intellectuel »du vol ou détournement lors du célèbre procès sur Vital Kamerhe.
Avocat de renom,il a été nommé à la cour constitutionnelle par après avant d’en être éjecté.
Rédaction