Palais du Peuple :Fleuron des sextapes ou Palais d’Aphrodite ?
Il est de notoriété que l’assemblée nationale de la République démocratique du Congo est l’espace par excellence où les députés, représentants de la population siègent pour légiférer mais aussi exercer un contrôle sur l’exécutif au nom du peuple.Et c’est au palais du peuple,siege du parlement de la République démocratique du Congo, ce haut lieu de la démocratie qui est censé voir les personnes probes et moralement constituées devenir les réels représentants de la population.
Helas, le prestigieux Palais du peuple prend des allures depuis 2006 , année des premières élections libres, transparentes et démocratique après les années de la dictature mobutienne ,d’un palais d’Aphrodite , cette déesse de l’amour, de la beauté et de la fécondité que l’on trouve dans la mythologie grecque.Le sextape a commencé à écrire ses lettres de noblesse depuis plusieurs législatures au cours desquelles des précurseurs de cette pratique immonde ont fini par siéger comme députés nationaux avec toute l’aura parlementaire y afférente , y compris les immunités mais pas celles morales.
Le sextape étant définie comme une vidéo érotique ou pornographique amateure destinée à un visionnage privé et souvent faite par des célébrités qui en sont les protagonistes est une pratique hideuse pour la culture africaine et autres. A se demander comment plusieurs députés y. compris des suppléants s’adonnent à cœur joie dans ces exhibitions dont la majorité laisse entrevoir une miniaturisation des verges jetant de l’opprobre sur la réputation des attributs du congolais au sujet de sa constitution physique,particulièrement entre ses deux jambes.
Ces vidéos ou photos ne sont pas produites à l’hemicycle mais dans les chambres ou bureaux des élus , comme ci il était besoin de concurrencer un ministre du gouvernement central qui s’était illustré en son temps quant à ce et a été évincé du Gouvernement à cause de ces agissements immoraux.
Avec la venue de l’Intelligence artificielle, les acteurs se cachent derrière ces images générées alors qu’il n’en est rien à en croire le témoignage de plusieurs experts monteurs en images.
Certes les électeurs ne sont pas encore suffisamment murs pour procéder des choix électifs liés à la moralité et probité des candidats mais une société qui est appelée à relever plusieurs défis majeurs devrait être rigoureuse et coercitve par rapport ses représentants à ce palais du peuple et non celui d’Aphrodite.
Rédaction