
Encore un Briefing hebdomadaire larmoyant à Kinshasa.
Depuis que la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo s’est détériorée, plusieurs secteurs vitaux sont affectés par ce tableau ensanglanté.
Devant les médias tant nationaux qu’internationaux,le porte parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya a invité le ministre de la Santé pour faire le point sur les informations recueillies au sujet de cette partie du pays.Au Sud-Kivu, depuis le 14 février,on a noté 52 décès et 179 blessés enregistrés à Uvira,sans compter les morts survenues au niveau de la place de l’indépendance où il y avait meeting du M23/AFC.Concernant le choléra,plus de 200 cas répertoriés déjà.
En traversant le lac Kivu,dans la province voisine du Nord-Kivu, 8.500 personnes ont déjà été enterrées dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord Kivu. »Nous avons encore une trentaine de morts dans nos morgues »,a déclaré Samuel Roger Kamba, ministre de la santé publique de la République démocratique du Congo.
Un bilan actualisé du carnage humanitaire de Goma,sous occupation Rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.Le ministre Patrick Muyaya a ajouté sur des enfants ont été enrôlés dans l’armée face à une situation déjà inquiétante.Des chiffres qui font froid dans le dos avec :2594 écoles fermées dont 1483 au Nord-Kivu et 1111 au Sud-Kivu.Cela ramène à 1.108.962 élèves affectés.
Un briefing qui a peint un tableau humanitaire sombre de l’Est de la République démocratique du Congo.
Rédaction