
La CENCO et l’ECC agissent sans mandat du chef de l’État(Patrick Muyaya).
Il a jeté un pavé dans la mare,le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, face aux journalistes rassemblés pour le Briefing hebdomadaire au studio de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
Il a dit sans passer par le dos de la cuillère que le Président de la République n’a donné aucun mandat aux pères spirituels, notamment aux évêques catholiques de la CENCO et aux responsables de l’ECC, pour engager des consultations en vue d’un dialogue sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
Selon ses propos , Ils avaient rencontré le Président, ils étaient porteurs des propositions, mais Félix Tshisekedi,le chef de l’État ne leur a pas donné un mandat pour l’engager.
Le porte parole du gouvernement a exprimé néanmoins le souci du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, destiné à tendre l’oreille à tout congolais qui peut offrir une piste des sortie à la situation sécuritaire inquiétante qui écume le pays.
»Félix Tshisekedi reste ouvert à toute initiative visant à favoriser la paix et la cohésion nationale.
Patrick Muyaya s’est montré critique à l’égard des responsables religieux, dénonçant leur silence face aux pertes en vies humaines, estimées à plus de 3 000 personnes, lors des affrontements entre les rebelles et l’armée congolaise.
Il faut retenir qu’il y a peu , une rencontre a vécu entre le président Félix Tshisekedi et les représentants de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ainsi que de l’Église du Christ au Congo (ECC).A l’issue de la rencontre, les pères spirituels avaient exprimé leur volonté de militer pour un dialogue inclusif aux fins d’apaiser les tensions et favoriser une solution politique à la crise sécuritaire qui secoue l’Est du pays.
Les pères spirituels ont rajouté tout haut que le »Dialogue » est le chemin qui va permettre au pays de sortir de cette situation de crise.Car la population a trop souffert.
Rédaction